Ecoles secondaires pour filles à Balkabra
Cette école est conçue et construite sous la responsabilité d’une congrégation religieuse (Soeur Bernardines), qui en assure également le fonctionnement. Elle sera située sur le même site que l’école primaire dont notre Association a déjà co-financer la construction en 2013-2014. Cette école primaire fonctionne à plein régime sou la direction de religieuses africaines, dont le dévouement et le savoir-faire font notre admiration. Nous voulons les soutenir en participant aux coûts de la seconde étape, Cette école secondaire pour les filles est une seconde étape.
Une école secondaire en brousse ?
Un acte de solidarité, pour la libération de l a femme !
Le faible taux de scolarisation au Tchad est l’un des principaux handicaps au
développement de ce pays. On note encore un fort taux d’analphabétisme, de
69% chez les hommes et 86% chez les femmes. À la rentrée scolaire
2016/2017 le taux net de scolarisation (garçons et filles) était de 45% pour
l’école primaire et de 15% pour le niveau moyen et secondaire. Pour les filles,
ce taux est encore plus bas. C’est pourquoi nous voulons rétablir la justice et
aider les filles et femmes Tchadiennes à prendre part au développement de
leur pays.
C’est dans ce but notre Association a participé il y a 5 ans au financement
d’une école primaire pour filles en zone rurale au Tchad. Cette école est une
réussite. Elle fonctionne à plein rendement, avec 219 élèves réparties en 6
classes. Les plus âgées sont déjà en 6ème
Cette école est conduite avec dévouement et compétence par des religieuses
africaines, Tchadiennes et Rwandaises, appartenant à une congrégation de
Sœurs Bernardines, avec l’appui de la maison-mère en Belgique. Ce sont nos
interlocutrices locales.
Pour ce centre scolaire, les Sœurs ont un plan en 3 étapes
1ère étape: école primaire, réalisée
2eme étape: école secondaire, au même endroit, en 2018 – 2019
3eme étape: école secondaire supérieure
Nous voulons maintenant aider les Sœurs à financer la 2ême étape, en
assumant une part des coûts de construction d’une école de 5 classes (pour
environ 140 filles). Dans ce but, nous avons sollicité des subsides de Valais
Solidaire, qui a validé le projet et nous assure une subvention paritaire de
CHF 30 000.
Ce qui nous incite à participer à ce projet particulier:
1. Le dynamisme et le savoir-faire du personnel enseignant responsable, qui
nous laisse à chaque visite une forte impression
2. La perspective de participer à une œuvre des plus utiles, bien menée et,
surtout, durable. C’est par la formation que les Tchadiennes acquerront
confiance en soi, plus d’autonomie et un bon statut social. L’école les mettra
en position d’égalité dans la famille et la société. L’école secondaire leur
ouvrira l’accès à des métiers qui font cruellement défaut au Tchad : comme
enseignantes, infirmières, sages-femmes, comptables etc.
