Projets et perspective 2024
Petit séminaire du Collège Mukasa à Donia
Dans ce collège-internat, des jeunes gens de 14 à 18 ans environ (près de 120 actuellement) suivent une formation de 5 ans qui leur permet d’entrer ensuite dans des moyens séminaire (Pala ou Bebedjia) ou au lycée pour continuer le second cycle secondaire.
Il est situé à environ 50 Km de Moundou. C’est une oeuvre des diocèses du Tchad, dans laquelle a exercé frère Régis durant plusieurs années avant qu’il soit nommé évêque de Moundou (Mgr Gabriel Balet). Ce collège lui tenait particulièrement à coeur. Tous les élèves ne deviennent pas prêtres, mais tous constituent un ferment chrétien pour le Tchad.
Nous, de l’Association fr. Régis Balet, avons aussi été accueillis dans un internat durant notre jeunesse, le scolasticat de St-Maurice, à l’emplacement de l’actuel Foyer Franciscain, où nous avons reçu une solide formation. Élèves de cet institut, nous avons aussi profité des dons de personnes charitables, car la pension payée par nos parents ne suffisait pas à couvrir tous les frais. C’est pourquoi, à notre tour, nous voulons aussi aider ces jeunes du collège de Donia, qui étudient dans des conditions assez rudimentaires, mais qui en veulent et travaillent de tout leur coeur (les autres sont renvoyés chez eux). Aidons-les, c’est la meilleure chose que nous pouvons faire pour le Tchad. C’est ce que fait l’Association en priorité (en principe Fr. 12’000/an).
Notre-Dame de la Paix, Foyer de handicapés à Moundou
Malgré les campagnes de vaccination, la poliomyélite fait encore de ravages au Tchad. Sans soins, les victimes de cette maladie sont destinées à ramper et à mendier. Le Centre les remet sur pied et leur redonne une certaine indépendance. Le Centre soigne aussi les membres cassés et autres sortes de maux, empêchant ainsi de graves inconvénients pour les victimes. La Maison Notre Dame de la Paix est l’oeuvre de fr. Michel Rimbaud, capucin, qui a autrefois étudié à Fribourg. Il est secondé avec beaucoup de compétence par fr. Antoine Mambé, un Tchadien.
Le Centre n’est pas seulement un hôpital ouvert à tous mais aussi un atelier où sont fabriqués avec beaucoup de compétence, sous les conseils de spécialistes bénévoles, les appareils (prothèses, orthèses, souliers orthopédiques, béquilles etc.) mais aussi les chaises roulantes (à pédales manuelles) pour les handicapés. Le centre dispose aussi d’une salle d’opération (bien modeste en regard de notre standard) où des médecins viennent parfois opérer gratuitement. C’est fantastique ce qui est réalisé là et rappelle la parole de Jésus: « Allez rapporter à Jean ce que vous voyez: « … les boiteux marchent » Mt 11,5. le Centre mérite un coup de pouce. L’Association verse Fr. 1’000/an. Nous souhaiterions en faire davantage.
Extrait du Mail de Frère Michel Guimbaud, Kotou (Moundou) du 20.07.2007 encourageant
Lors de mes congés, Mon dernier périple m’a permis de faire le point et d’avancer dans nos trois projets en cours :
- Extension des capacités d’hébergement des personnes à opérer (passant de 45 à 80 lits) par l’achat de deux concessions bâties
- Appui au projet d’amélioration du bloc chirurgical de l’hôpital
- Formation diplômante en kinésithérapie, à Moundou, dans nos locaux et sous notre responsabilité juridique.
Nous allons aussi passer à trois missions chirurgicales par an au lieu de deux afin de mieux répondre aux demandes.
Tout ceci est évidemment possible grâce à la compétence acquise de nos responsables tchadiens et de leurs motivations et par le soutien de tant d’amis, dont vous faites partie.
Centre Nutritionel de M’Balkabra
Imaginez en pleine brousse une petite maison et tout près une demi-douzaine de pavillons : réception, soins aux blessures, infirmerie pour hommes, infirmerie pour femmes, chambres des mamans et bébés, maternité. C’est donc un dispensaire où affluent les malades de la région (50 Km au nord de Moundou) ainsi qu’une maternité.
C’est encore un centre nutritionnel où de jeunes mamans sont accueillies avec leurs bébés (souvent malnutris) pour des cours de nutrition et de soins. Afin de mener cette « entreprise », y travaillent deux religieuses infirmières, actuellement des Rwandaises, avec du personnel Tchadien. Ce Centre est porté à bout de bras depuis 1983 par les Soeurs Bernardines. Frère Aloys Voide nous a chaleureusement recommandé ce Centre de M’Balkabra. Nous leur envoyons aussi Fr. 1’000/an.