Il nous rapporte quelques nouvelles des actions que nous soutenons sur place. D’une manière générale, il trouve que la situation du pays catastrophique, au point de vue éducation, santé, économique, ……
Il retient d’abord ce qui fonctionne bien :
- Il a passé à Donia du samedi au dimanche : visite très intéressante sur le WE, il a assisté à la Messe bien animée par les jeunes. On lui a proposé de parler de sa visite ; il a pu s’adresser aux gens sur place et rappeler de l’identité de Mgr Gabriel Balet, mort il y 30 ans. Il a aussi remercié le staff l’encadrement de cet œuvre du Collège de Donia. Il a encore rencontré les sœurs.
Il a vu les matelas que nous avions subventionnés, de bonne qualité avec des protections, un nouveau groupe électrogène qui fonctionne.
Il a visité la porcherie, le jardin, …
Il a fait un petit reportage sur Donia, et demandé à 4-5 jeunes de s’exprimer sur « Moi dans 30 ans ».
Il a passé une bonne soirée avec Franklin le directeur. Il y a de grandes difficultés dans le pays, et les parents ont de la peine à payer leur participation à l’écolage.
Les séminaristes ont fait des lettres de remerciement. De même que l’Évêque nous a transmis un courrier.
L’Abbé Franklin a remis le rapport du petit séminaire de Donia.
Il n’a pas rencontré l’évêque de Moundou mais son vicaire général.
Vidéo reportage sur Petit séminaire Joseph Mukasa
- Centre de handicapés de Moundou : les grandes organismes aidantes jusqu’ici vont diminuer leur aide financière, La Croix-Rouge, Misereor et autres. Le centre risque de recevoir moins d’argent que jusqu’à présent.
Ils ont toujours 4 missions par année, le personnel fonctionne bien, les prothèses et autres fonctionnent.
- M’Balkablra : Raphaël a aussi fait un reportage sur l’école et la Sœur Agnès directrice. Les constructions sont pratiquement finies. Il reste encore la clôture à terminer, surtout coté route.
Vidéo reportage sur l’Ecole construite et Soeur Agnès Directrice
Il y a été très bien reçu et bien accompagné tout au long de son séjour chez les soeurs. Il y a 2 communautés de sœurs sur place, dont l’une est proche des écoles.
Le bâtiment scolaire est très bien construit. Une classe secondaire est en place et fonctionne.
En revanche le bâtiment de la concession des sœurs a été mal construit et il se désagrège. Il y a aussi un problème de pompe à eau et de qualité de l’eau !
Les écoles sont victimes de leur succès, beaucoup de filles viennent même de 10 km, souvent en moto avec leurs parents, mais la route reste dangereuse. C’était prévu que l’État prenne en charge les enseignants, mais ce n’est pas le cas. Si bien que les enseignants sont mal payés, et les parents ont de la peine à trouver de l’argent pour les soutenir.
- En conclusion
Dans le marasme actuel au Tchad ! Les actions que nous soutenons sont des ilots d’espérance, ce sont des poches de dynamisme de développement.
Durant tout son séjour, il a bien voyagé, quasiment sans contrôle.
Au Tchad, « on ne vit pas, on survit », c’est très dur pour les chefs de famille qui ont moins de revenus, et ceux qui en ont un peu, ils sont très sollicités par les familles environnantes.
Actuellement il y a peu de construction, moins de travail, les gens vivent plus durement.
De l’argent, il y a en a, mais il est gaspillé à mauvais escient.
Par exemple, sur peu de kilomètres, ils ont créé 15 stations-services, alors que la route est mal entretenue avec beaucoup des nids de poule.
Le développement très mal ordonné. Il y a de gros gaspillages !
On peut même circuler dans des cars luxueux pour pas cher.